Ecole libre de Saint Remy La PINATA DE BASILE

Avec la complicité de sa maman, de l'institutrice Madame Muriel et puis moi aussi, puisque je me suis proposée pour raconter l'histoire de la Pinata, qui est partie d'Italie, ou il y avait 3 pots de terre d'ou le mot "pignata" poterie, suspendu dans la rue, un avec de l'eau, un avec de la farine, et un avec un trésor. Puis elle est partie vers l'Espagne avec les romains et ensuite traversé l'océan avec les Espagnols qui ont conquis le Mexique... Au début et il n'y a pas encore si longtemps les PINATAS au Mexique étaient encore fabriquées sur un pot de terre, recouvert de papier mâché, mais c'est bien trop dangereux.

Basile à très justement aussi fait le rapprochement avec "LA DECAPITATION DE L'OIE" qui est une tradition locale et se pratique encore régulièrement lors des fêtes dans la Basse-Meuse.

"On est trop petits pour décapiter l'oie, car il ne faut pas un bâton mais une épée qui coupe fort pour faire tomber le cou, et on pourrait se faire mal" nous a dit Basile et il avait bien raison.

Nous avons préférer Porcinou, et le bâton.

Et surtout apprendre la chanson,

vous savez : Tapez, tapez, tapez que tes coups de bâtons....

Mine de rien, j'ai des sentinelles Mexicaines qui surveillent que je respecte bien la tradition.. lorsque j'ai traduit la chanson pour qu'elle soit accessible aux petits j'ai eu un peu la grimace, mais ses amis ont approuvés, j'étais sauf, je respecte la mélodie car elle convient bien surtout si l'on frappe dans les mains...

Les yeux bandés aussi, c'est une partie importante de l'animation, et d'ailleurs quelque fois il y avait un peu de peur,chez les plus petits, c'est normal quand on ne connait pas, c'est Cailloux qui le dit...

Et puis Madame Muriel, qui connait bien ses Loulous , leur disait "peut-être qu'il y a de la farine dans la Pinata !" Non, non, ont-ils répondus...

Le bonheur quand la première patte est tombée, et puis l'oreille, enfin ....

Mais voilà, là je me pose des questions, car les petits ne tapent pas très fort, car si Porcinou aurait eu autour de lui une bande de gamins costauds et motivé, les pinatas doivent tenir au moins 15 minutes. Alors je me pose la question : " Dois-je fabriquer des qualités : X - XL - XXL ? "  c'est l'expérience qui nous guide..

Mais pour finir, les grands et Basile y ont mis tout leurs coeurs, ils pouvaient frapper fort, de toutes leurs forces, et Porcinou a ouvert le bidou et libérer les noix, les bonbons et les petits cadeaux pour que chacun y trouve son bonheur. Si d'habitude on éprouve bien du mal à faire ramasser ses jouets aux enfants, je dois vous avouer qu'ici cela va très très vite.

J'ai voulu partager ce bonheur avec vous et j'ai mis les photos dans un album sur le blog, même si les photos ne sont pas de belle qualité, et puis c'est mon mari qui était au clic... et il ne m'avait jamis tant vu dans l'objectif et trouvais que" je prend beaucoup de place"... il n'a pas tort.

Je profiterais aussi de l'occassion pour répondre à une question que l'on m'a posé déjà quelque fois. "Si je n'étais pas triste que mes oeuvres soient ainsi cassées ? "

Et bien non, mes oeuvres elles existent encore en moi, elles vivent avec moi, j'ai bien sûr des photos de tous mes travaux, mais avant d'exister en vrai, elles naissent d'une idée, d'une envie, évoluent car il faut trouver le thème, la forme globale et puis la peinture et tous cela est un processus en étapes, Porcinou, c'était un porcelet, les oreilles étaient plus petites qu'un adulte, les pattes courtes et la peintures c'était un service à diner de ma grand-maman des années 1930-1940 qui à été le départ, puis les dessins celtiques parce qu'ils traduissaient un peu l'esprit géométrique de ces années là, Il avait des yeux de canaille... j'adore ses yeux là.

Comments

[modebea]

C'est une bonne idée de faire de jolies pinatas en Belgique ! Ce n'est pas courant et pourtant, cett "chose" à un réel potentiel pour animer toutes les fêtes d'anniversaire !!! Et avec le rituel mexicain pas de problème pour les plus petits, c'est chacun son tour jusqu'à ce que la pinata soit éventrée... et les plus petits commencent.

[caro]

Bravo, Thérèse, pour ces pinatas... J'ai vu dans les yeux émerveillés de ma fille un réel moment partagés avec les enfants... et puis, ta façon de raconter les histoires, d'expliquer... j'aurais voulu être encore là ... bonne continuation et merci à Bazile, Annick également pour ce moment unique en classe !